L'importance de donner confiance à une nouvelle génération d'entrepreneurs
Selon l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE), les jeunes (18-30 ans) sont confrontés à plusieurs obstacles importants qui entravent la création d’entreprise. En effet, sur la période 2014-2018, les jeunes de l’Union Européenne étaient moins susceptibles que les adultes de penser qu’ils avaient les connaissances et les capacités nécessaires pour entreprendre (38,7 % contre 44,5 % pour les adultes). En outre, au cours de cette période, 44,5 % des jeunes de l’UE pensaient que la peur de l’échec était un obstacle à la création d’entreprise. Ce pourcentage est supérieur à celui des pays de l’OCDE, lequel est égal à 39,2 %.
Parmi les jeunes de l’UE, les plus confiants dans leurs capacités entrepreneuriales se trouvent en Roumanie (50,1%) et en Lettonie (50,6%), alors que ce pourcentage est plus faible dans d’autres pays comme le Danemark (25,6%). Ces différences s’expliquent principalement par l’attitude sociale à l’égard de l’entrepreneuriat dans chaque pays, ainsi que par le degré d’enracinement de la formation à l’entrepreneuriat dans le système éducatif officiel.
C’est pourquoi il est important de redonner aux jeunes confiance en eux-mêmes, en favorisant le développement de compétences et de savoir-êtres et en stimulant chez eux l’esprit d’entreprise. C’est l’ambition du projet RE.MIND : nous allons soutenir et accompagner les enseignants et les formateurs pour les aider à transmettre cet esprit d’entreprise aux élèves, en leur offrant des méthodes, des supports et des outils pédagogiques innovants et adaptés. Nous faisons le pari que cela les aidera à créer un état d’esprit différent, avec de nombreux avantages pour les élèves.
Pour plus d’informations sur le projet RE.MIND et sur les outils qui seront mis à disposition : https://remind-project.eu/
Financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables. 2021-1-NO01-KA220-VET-000033203